Koralie en odorama

Publié le par M la Miette

En mode monomaniaque, elle décline sa geischka (à mi-chemin entre la poupée russe et la geisha japonaise) à toutes les sauces. Sur les murs des villes, sur toile, dans les magazines, dans la mode (elle est à l’origine du développement de la marque de vêtements Metroplastic avec son compagnon SupaKitch), Koralie a imposé en quelques années son petit monde et son style, reconnaissables au premier coup d’œil.

imagomyousBien que désormais installée à Brooklyn, New York, la jeune demoiselle estampillée street art fait toujours partie de la team d’artistes représentés par la galerie parisienne L.J. qui lui consacre sa dernière expo de l’année. Un événement que j’avoue avoir boudé au moment où j’en ai eu vent, pour cause de grande lassitude face à la thématique peu changeante de l’artiste. Mais le hasard faisant bien les choses, une balade fortuite dans les ruelles du 3e a fini par me conduire tout droit devant la devanture de ladite galerie. Finalement, la curiosité aidant, j’entrais et découvrais sa collection d’Imagomyous, un ensemble de petites imagomyous-koraliefigures en bois découpé. J’ai retrouvé la finesse qui m’avait accrochée dans ses premières œuvres au graphisme impeccable. Toujours dans le registre des poupées à la pudique féminité, ces découpages, comme les sérigraphies et peintures dévoilées à leurs côtés, sont exposés en version odorante. L’artiste accompagne en effet ses œuvres de fragrances épicées pour les unes, fleuries pour les autres, pour compléter le voyage visuel de ses visiteurs. Originale, délicate, sensuelle… la petite expo glamour de cette fin d’année…

Tlj. sf lun. et dim. de 11h à 19h (fermé jusqu’au 26 décembre et le 1er janvier), jusqu’au 14-1 à la galerie L.J., 12, rue Commines, Paris 3e.

Visuels : copyrights Koralie / Galerie L.J.

Publié dans expos

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